vendredi 29 mai 2020 par Le Nouveau Réveil

La conseillère technique du ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Dr Edith Kouassi, a indiqué lors du point-presse hebdomadaire du CICG (Centre de communication gouvernementale) du jeudi 28 mai 2020 que le grand Abidjan reste l'épicentre de la pandémie COVID-19 en Côte d'Ivoire même si l'intérieur du pays enregistre des cas . Commentant les chiffres du bilan du mercredi 27 mai 2020, elle a signifié que : Le bilan de la pandémie continue de s'alourdir tandis qu'on note une augmentation du nombre de personnes infectées guéries et une létalité faible. En effet, le taux de positivité est passé de 7% à 18,6% traduisant la circulation toujours active du virus dans notre pays. Celui des guérisons à environ 53% et celui des létalités à 1,02% donc stable . Elle a réitéré les recommandations en ce qui concerne les mesures barrières : le lavage régulier des mains (eau et savon ou gel hydro-alcoolique, la distanciation sociale, le port du masque obligatoire). Depuis l'apparition de cette pandémie dans notre pays, Dr Edith Kouassi a déploré une baisse des fréquentations dans les hôpitaux. Les autres pathologies ou défis de santé comme ceux de la santé de la mère et de l'enfant existe et continue d'être pris en charge dans les établissements sanitaires tant publics que privés. Et cela en toute sécurité aussi bien pour les patients que pour les prestataires fréquentant lesdits établissements pour tout besoin de santé au risque de développer les formes les plus graves ou des complications mais également de mettre à mal les différents acquis les domaines de la vaccination, du paludisme, du Vih, de la sécurisation de la santé de la mère et de l'enfant Le taux de vaccination des enfants connaît une chute de 12 points selon le programme élargi de vaccination. En effet, les taux cumulés de couvertures de janvier à avril 2020 indique l'objectif de 95% n'a pas été atteint Elle a invité les populations à continuer à fréquenter les hôpitaux pour les autres pathologies, les consultations prénatales et les vaccinations infantiles.

I.OUYA