vendredi 29 mai 2020 par RFI

L'ancien président de la Côte d'Ivoire et son ex-ministre de la Jeunesse sont désormais libres de leurs mouvements. La décision a été prise, ce jeudi, par la Cour pénale internationale, en attendant leur procès en appel pour crimes contre l'humanité. Une décision qui suscite beaucoup d'espoir chez les partisans des deux hommes, à cinq mois de la présidentielle ivoirienne.

L'ancien président de la Cote d'Ivoire, Laurent Gbagbo, est donc autorisé à quitter la Belgique, où il est assigné à résidence depuis janvier 2019. Même chose pour son ancien ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, actuellement aux Pays-Bas. La Cour pénale internationale a assoupli les conditions de mise en liberté des deux hommes. Ils n'ont plus l'obligation de remettre leurs passeports à la CPI. Une décision prise en attendant leur procès en appel pour crimes contre l'humanité, commis lors de la crise ivoirienne de 2010-2011.

Cet assouplissement des restrictions à la liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo réjouit Laurent Akoun, le vice-président du FPI pro-Gbagbo : On se faisait une immense joie qu'il puisse aller et venir là où il est et puis jusqu'à ce qu'il rentre chez nous. Ce que nous attendons, c'est son retour, nous espérons toujours. On va aviser cela avec les autorités, elles seront approchées par les canaux officiels.

Une décision d'allégement à laquelle Laurent Akoun ne croyait plus : Nous avions même perdu espoir, parce que sans être juriste du point du vu du droit strict, on ne peut pas être acquitté et être sous condition, nous on a hâte, c'est bien on avance.

Leur présence sera la bienvenue

Les proches et partisans de Laurent Gbagbo se disent donc satisfaits de cette décision de la CPI. Satisfaction également du Cojep, le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples, le parti de Charles Blé Goudé. Son secrétaire général, Patrice Saraka, attend désormais un retour des deux hommes politiques. ... suite de l'article sur RFI