vendredi 5 juin 2020 par L'intelligent d'Abidjan

La sénatrice du Bélier, Tamini Adjoua N'Go Louise a fait don de kits sanitaires et de cache-nez aux professeurs et élèves du lycée Jean Delafosse de Toumodi le 26 mai 2020.
Approchée par l'IA, elle a expliqué le sens de son geste : " Je vous rappelle avant toute chose que je suis co-fondatrice du lycée Jean Delafosse, et cela fait 15 ans que je dirige cet établissement. Avec cette maladie à coronavirus 2019, je n'ai pas voulu attendre pour réagir. La ministre de l'Éducation nationale a donné des instructions pour que les écoles ouvrent. Étant co-fondatrice, et ayant vu le danger de ce virus, j'ai préféré une semaine avant le début de la reprise des cours procéder à la distribution de kits sanitaires et de cache-nez aux professeurs et aux élèves. Aussi, ai-je fait installer des seaux à robinet pour le lavage des mains avec du gel, du savon et des produits hydro-alcooliques. En tout cas, j'ai respecté à la lettre toutes les mesures-barrières que l'on doit observer, préconisées par le gouvernement, surtout étant moi-même sénatrice du Bélier. Excusez- moi de dire que je suis déçue des Ivoiriens pour cause d'indiscipline qui règne beaucoup. N'eussent été les garde-fous et précautions prises par le président de la République et son gouvernement, la maladie n'aurait pas été à ce niveau. Moi, je demande pardon à tous nos concitoyens, aux gens de Toumodi, surtout les jeunes parce que les vieilles personnes ne sortent pas, qu'ils sachent que cette maladie tue sans pitié. Et puis pourquoi se lever pour aller acheter la maladie, parce que ne pas suivre les instructions est synonyme d'aller payer la maladie. Ils partent dans les maquis et bars pour boire, mais ils s'exposent, eux, leur famille, et leur entourage. Donc que les jeunes prennent la maladie au sérieux. Ils ont vu ce qui s'est passé dans les grands pays comme la France, les États-Unis, et même ici. Mais Dieu nous a sauvés, le président Alassane Ouattara nous a sauvés. Imaginez un peu, si le président Alassane Ouattara n'avait pas bloqué et isolé le grand Abidjan, aujourd'hui nous allions assister à une grande catastrophe, surtout dans les villages où l'on vit dans les cours communes ! ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan