vendredi 12 juin 2020 par AIP

Le coordonnateur du plan POLLUMAR, le directeur du Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL), le colonel Niagne Dibi Martin, dans un point presse, a annoncé que les hydrocarbures issus de la collision entre deux navires en mer, ne constituent plus une menace pour l'environnement et les activités économiques.

Le ministère de l'Environnement et du Développement durable a, en effet, dans un exercice de simulation déclenché, vendredi, à Abidjan, le plan national d'urgence de lutte contre les pollutions accidentelles en mer, en lagune et dans les zones côtières, dénommé, Plan POLLUMAR , en vue de tester son efficacité.

Plusieurs actions ont été menées pour la maîtrise du sinistre, a indiqué le commandement des opérations au colonel Niagne Martin. Il s'agit notamment du survol aérien de la zone pour une évaluation du sinistre grâce à un aéronef mis à la disposition de la cellule de crise par la société Foxtrot.

De l'envoi d'une mission de la marine nationale pour un prélèvement en vue d'en savoir d'avantage sur les caractéristiques chimiques du produit, de la lecture d'un premier communiqué de presse pour informer et rassurer la population, de l'information des autorités locales et des populations riveraines de la zone d'Anani de l'arrivée de la nappe sur le littoral.

Du ramassage préalable des déchets grossiers sur le littoral dans la zone concernée avec l'aide des populations riveraines, de la lecture d'un deuxième communiqué de presse pour informer sur l'évolution de la lutte et les dispositions prises, du confinement du produit sur le littoral dans la zone d'Anani grâce à des barrages absorbants ainsi que du nettoyage des plages souillées par les hydrocarbures.

Un navire de type RORO, transportant des véhicules et sortant du Port autonome d'Abidjan, est entré en collision avec un Tanker de type AFRAMAX en détresse, transportant 120.000 tonnes de pétrole brut lourd à l'entrée du canal de Vridi. Cet accident a entraîné une fuite importante de 20.000 tonnes d'hydrocarbures qui bloque l'accès au Port, rappelle-t-on.

Une cellule de crise coordonnée par le directeur du CIAPOL, le colonel Martin Niagne Dibi a été mise en place pour juguler cette pollution. Toutes les ressources logistiques et les moyens nécessaires ont été mobilisés.

(AIP)

gak/fmo