mardi 7 juillet 2020 par AIP

La commission des affaires économiques et financières du Sénat a adopté lundi à l'unanimité le projet de loi ratifiant l'ordonnance de décembre 2019 portant prorogation du prélèvement compensatoire sur les importations en Côte d'Ivoire de volailles mortes de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés ou congelés.

Cette ordonnance rallonge d'un nouveau délai de 10 ans ce prélèvement dont l'un des objectifs est la protection du marché national mais surtout la production locale de volaille.

Soyons patriotes, regardons froidement les choses. Ce commerce international n'existe plus ou en tout cas pas pour l'instant. Il faut continuer à assurer la protection tout en encourageant les réformes nécessaires qui vont nous permettre d'aller de l'avant , a souligné le commissaire du gouvernement et ministre des Ressources animales et halieutiques, Dosso Moussa.

Le pays qui ambitionne une autosuffisance en viande de volaille a mis en place une politique de soutien à la production et la consommation locale dont les premiers résultats ne sont pas à négliger selon le premier responsable du département de la production animale.

En 2018, la consommation de cette viande était estimée à 2,28 kg par habitant et par an. En 2020 l'objectif était d'avoir 2,46kg par habitant et 6,200kg en 2029. La pandémie du Covid 19 a quelque peu ralenti cette progression.

En Afrique hors Maghreb, la consommation par an et par habitant c'est 4 kg. Il y a une démarche et c'est cela que nous sommes venus vous présenter. Vous dire que ces différents plans ont eu un impact réel sur l'amélioration de la productivité a indiqué le ministre Dosso Moussa.

Pour lui, aujourd'hui, à 80% nous pouvons dire que la réponse nationale est atteinte du fait de la mise en ?uvre des dispositions contenues dans ces différents plans .

(AIP)

gso/ask