mardi 7 juillet 2020 par AIP

Bouna, Le directeur de la promotion de la jeunesse et de l'emploi des jeunes du Bounkani, Ali Ouattara, préconise des rencontres d'échanges avec les jeunes pour la résolution des problèmes auxquels ils sont confrontés.

Pour M. Ouattara, face à recrudescence de la violence juvénile liée au taux de déperdition scolaire, la drogue, la fragilisation du tissu social et familial consécutifs aux décennies de crise qu'a connue le pays, les réponses apportées par nos institutions sont loin d'être adaptées aux besoins des jeunes et adolescents.

Selon le directeur régional, il paraît essentiel de donner la parole aux jeunes, de les écouter, de prendre en compte leurs besoins, leurs avis sur les questions les concernant au plus haut niveau, leurs propositions de solutions tenant compte de leur état psycho-social et émotionnel.

''Il n'est plus question de dire, comme on en a l'habitude dans nos communautés, que les enfants n'ont pas le droit de prononcer de grandes paroles, mais ont juste le droit de manger de gros plats. En effet, l'avenir de nos régions, de notre pays leur appartient, c'est pourquoi ils doivent, aux côtés des aînés, décider de l'avenir d'où l'intérêt à leur accorder'', a-t-il souligné au cours d'un panel qu'il animait dans le cadre d'une journée de réflexion portant sur la protection du potentiel des jeunes du Bounkani.

Cette activité, financée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), s'est déroulée au foyer des jeunes de Bouna sous la présidence du secrétaire général de préfecture, Richmond Kouadjo Ekré, représentant le préfet de région. Elle a vu la participation d'une cinquantaine de jeunes et adolescents.

(AIP)
on/fmo