mercredi 15 juillet 2020 par Le Nouveau Réveil

La fin de l'isolement du grand Abidjan annoncé après la réunion du Conseil national de sécurité, (Cns du lundi 13 juillet 2020, est diversement appréciée par les ivoiriens. Cette information qui prend effet aujourd'hui tombe comme un salut pour certains. Par contre, d'autres émettent des réserves face grande propagation de la pandémie à l'intérieur du pays. L'objectif visé par cette mesure était de réduire ou freiner l'évolution fulgurante de la COVID-19. Mais avec la levée de l'isolement, il faut craindre l'effet boomerang c'est-à-dire la montée du taux de contamination dans nos petites contrées rurales ou agricoles. D'où il faut interpeller l'Etat de Côte d'Ivoire à un durcissement sans ménagement du respect des mesures barrières. Le strict contrôle du port des masques partout sur l'étendue du territoire national, dans les véhicules de transport en commun même particuliers, dans les maquis qui sont ouverts assorti de mesures coercitives. Il y a aussi lieu de multiplier les centres de dépistage de la COVID-19 dans les villes de l'intérieur où le manque se fait sentir avec un système de prise en charge systématique d'éventuels malades. Selon le point fait par le ministre de la Santé et de l'hygiène publique, Aka Aouélé, et repris par Dr Edith Kouassi, son conseiller technique, moins de 10% de la population du Grand-Abidjan, pourtant épicentre de la maladie, portent le masque. Ce taux est encore faible à l'intérieur du pays. Il faut donc de la vigilance et de la prudence si nous voulons préserver cette partie de la Côte d'Ivoire où des cas sont signalés dans certaines localités , a précisé Dr Edith Kouassi. Cependant le dispositif de riposte sanitaire reste à renforcer à Abidjan. Mais l'opérationnalité du Chu de Bouaké, les Chr de San-Pedro, Korhogo, Odienné, Man et Daloa n'est plus à démontrer.

FOUMSEKE COULIBALY