vendredi 7 aout 2020 par AIP

Un comité stratégique a été installé en vue de parachever le cadre institutionnel de l'Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), créé en 2015 à la suite du Sommet de Yaoundé 2013.

Cet institut a pour mission de former et renforcer les capacités des personnels civils et militaires des administrations ivoiriennes et celles des autres Etats du Golfe de Guinée en matière de lutte contre les phénomènes d'insécurité maritime.

Le comité stratégique, installé le mercredi 05 août 2020 au cours d'une cérémonie présidée par le ministre chargé des Affaires maritimes, Philippe Légré et composé des partenaires institutionnels et financiers, a pour rôle de définir les orientations stratégiques dudit institut et évaluer ses activités.

Après avoir procédé à l'installation des membres matérialisée par la signature des statuts de l'institut, le ministre Légré a promis d'apporter les moyens pour l'atteinte des objectifs. Il a exhorté les partenaires à s'investir davantage en vue d'un appui efficace au processus de développement de l'institut pour lui donner toute la vitalité et sa crédibilité pour rayonner en Afrique.

Pour le secrétaire permanent de l'action de l'Etat en Mer, Fofana Abroulaye, président du comité stratégique, la mise en place de cet organe vient non seulement parachever le cadre institutionnel de l'Ismi mais aussi rehausser sa crédibilité vis-à-vis de ses partenaires.

Notre vision est d'en faire un institut ayant les capacités, le prestige et la crédibilité internationale d'une structure telle que l'Iheden à Paris , a souhaité M. Fofana.

Représentant le président du Conseil d'administration de l'Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM), le directeur général, le Colonel Karim Coulibaly a relevé que l'institut a atteint aujourd'hui son rythme de croisière avec 36 sessions de formations courtes depuis 2015, auxquelles ont pris part plus de 1000 personnes originaires des 19 Etats côtiers du Golfe de Guinée et des Etats de l'hinterland comme le Mali, le Niger, le Burundi et le Tchad.

(AIP)

bsb/cmas