vendredi 7 aout 2020 par Fraternité Matin

Le succès ne se mesure pas au nombre d'amis que l'on se fait, mais au nombre d'ennemis , disait le poète et écrivain français, Jean-Marc Rives. Bamba Cheick Daniel, le président de la Fédération ivoirienne de taekwondo et son comité directeur l'apprennent à leurs dépens.

Depuis qu'ils ont hissé la Côte d'Ivoire sur le piédestal du taekwondo mondial, ils ont le sommeil troublé, persécutés par certains anciens compagnons abandonnés en cours de route.

Ces derniers avaient créé une dissidence dans la foulée du sacre de Cissé Cheick Sallah aux Jeux olympiques de Rio, en 2016. Vouée à l'échec et sommée, par les autorités nationales et la fédération internationale, de disparaître, cette dissidence n'a pas dit son dernier mot. Ces derniers temps, elle est revenue à la charge pour tenter de saboter le gros ?uvre réalisé par l'équipe fédérale.

Les membres de cette dissidence partent d'une affaire où la famille de feu Alloh Batafoé a saisi le tribunal pour dénoncer le fait que toute la parcelle de Cocody Washington où est bâti le palais de taekwondo serait leur propriété depuis près de 40 ans, pour accabler la fédération et son président. Ils accusent la fédération d'avoir acquis frauduleusement la parcelle appartenant à la famille de feu Alloh Batafoé. La défense de Bamba Cheick a tenté de ?'tuer'' le litige dans l'?uf en brandissant l'irrecevabilité de la requête des Batafoé pour défaut de qualité à agir, forclusion et incohérences relevées dans les prétentions des requérants , écrit le porte-parole des dissidents, sur les réseaux sociaux. ... suite de l'article sur Fraternité Matin