mercredi 12 aout 2020 par Fraternité Matin

La mère du Daïshikan parle du leader des ?'Chinois'' et donne le sens de cette célébration.

Cela fait aujourd'hui un an que votre fils, le célèbre Dj Arafat, est décédé. Comment avez-vous vécu cette période de deuil ?


Ma douleur est grande, car comme on le dit généralement, ce n'est pas la mère qui enterre son enfant. Aujourd'hui, cela fait un an que mon fils est parti dans ce tragique accident. J'avoue que cela a vraiment été difficile pour moi et même aujourd'hui encore, je n'arrive véritablement pas à faire mon deuil, tout comme ces milliers d'Ivoiriens qui continuent de le pleurer. C'est une partie de moi qui est morte. Je ne peux que me plier à la volonté de Dieu et prier pour le repos de son âme.

Cette perte serait-elle pour vous comme un espoir perdu ?

Et oui, mon fils était tout mon espoir. Il se battait pour deux raisons. Il m'a dit: Papa est décédé. Il a tout donné à la musique ivoirienne mais au final, il s'en est allé sans rien. Moi, je veux donc bosser dur d'abord pour toi maman, afin que tu ne manques de rien; ensuite pour mes enfants, mes frères et s?urs. Je veux aussi assurer mes vieux jours et laisser quelque chose d'historique à la Côte d'Ivoire. Malheureusement, il est parti dans la fleur de l'âge. ... suite de l'article sur Fraternité Matin