Kouyaté Abdoulaye député à l'Assemblée nationale a animé le samedi 15 Août 2020 au siège du Rhdp à Cocody une conférence de presse sur la candidature du président Alassane Ouattara.

Les enseignants du RHDP ont dénoncé par la voix de leur leader les récentes manifestations de l'opposition guinéenne en signe de protestation contre le projet de l'actuel chef de l'État Alassane Ouattara de briguer un mandat à l'élection présidentielle d'Octobre 2020. Ces manifestations selon le conférencier visent à créer un chaos en vue d'une transition. Mais Kouyaté Aboulaye a soutenu que cette transition ne passera pas." Je suis étonné qu'on parle de transition. Peut-être que ceux qui veulent une transition ont quelque chose derrière la tête. Qu'ils nous le disent clairement. Il n'y aura pas de transition".

Le conférencier, également chef de cabinet de Kandia Camara, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, a estimé que l'une des raisons de ces contestations de l'opposition est la peur des unes pour impréparation. " Le problème de ces gens, c'est qu'ils ne veulent pas aller aux élections. L'opposition sait qu'elle ne peut pas gagner cette élection parce qu'elle ne l'a pas préparée. Une élection, elle se prépare. Elle ne se gagne pas par des incantations. Ils rêvent d'un carnage pour voir la situation s'enflammer et accuser le pouvoir de tuer le peuple. Ils n'aiment pas la jeunesse. Ils veulent juste en faire un tremplin ou un marchepied pour accéder au pouvoir. Il est temps que cela cesse. Ils ont trop fait de mal à nos enfants, après les avoir utilisés pendant 10 ans d'une refondation scabreuse et scandaleuse. Or donc, les rébellions et le chaos constituent le fonds de commerce de certains politiciens à courte vue.Que cessent la danse honteuse de ceux qui ont leurs enfants dans les universités les plus prisées du monde mais qui violent les consciences des enfants de pauvres à qui ils n'ont de cesse de faire miroiter monts et vallées.L'UE-RHDP se pose bien des questions. Pourquoi faut-il monter en épingle des intérêts personnels basés sur la peur de perdre les élections pour détourner nos enfants de l'essentiel ? Pourquoi met-on sa progéniture à l'abri au moment où l'on pousse les autres dans le dos pour agir contre la République ?", s est il interrogé. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan