mercredi 19 aout 2020 par AIP

Abidjan - Des organisations de la société civile ivoirienne, dans un communiqué transmis à l'AIP, le mardi 18 août 2020, demandent la libération la présidente de l'ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet et ses collaborateurs, mis aux arrêts dans la nuit du samedi 15 août 2020 au dimanche 16 août 2020.

Pour les organisations de la société civile, la liberté de manifestation pour les défenseurs des droits de l'Homme est sans restriction dans l'exercice de leurs activités et que ceux-ci exercent leurs activités conformément à la loi n°2014-388 du 20 Juin 2014 portant promotion et protection des Défenseurs des Droits de l'Homme.

Le 06 août 2020, le président de la République, Alassane Ouattara, dans son discours à la Nation à l'occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Cette annonce du président de la République a suscité de nombreux débats juridiques qui opposaient d'une part, ceux qui estimaient au regard de la Constitution que cette initiative était illégale et les partisans du Président Alassane Ouattara, qui soutiennent que la Constitution du 08 novembre 2016, marquant la troisième République, lui permettait d'être à nouveau candidat.

C'est dans ce contexte que Pulchérie Gbalet, présidente de l'ONG Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), avait appelé lors d'une conférence de presse, le lundi 10 août 2020, à des manifestations contre un troisième mandat du Président Alassane OUATTARA, rappelle-ton.


apk/fmo