jeudi 20 aout 2020 par AIP

Les parties prenantes d'un projet destiné à maintenir la jeune fille à l'école dénommé ?'pour chaque fille, le droit à l'éducation, ont validé mardi 18 août 2020 à Yamoussoukro le plan de travail pour la mise en ?uvre de ses activités au cours des douze prochains mois.

Au terme d'un atelier de deux jours, les participants s'offrent les outils pour passer à la phase active d'un programme qui cible directement 35.000 filles et qui est prévu pour durer deux années avec l'appui de la coopération Canadienne.

Ce projet se propose de s'attaquer aux barrières sociales, économiques et structurelles de l'éducation, la formation et l'employabilité des filles. Il permettra aux filles qui accèdent à l'éducation de base et à la formation professionnelle dans les zones d'intervention d'achever leur cursus et de disposer de compétences adéquates pour leur insertion socio-professionnelle , a expliqué la représentante de l'Unicef, Marie Ange Kouassi lors de la cérémonie d'ouverture.

Il est prévu dans le cadre de ce projet entre autres la construction de vestiaires, latrines pour les filles, la distribution de kits scolaires et kits de dignité et la formation des enseignants sur la pédagogie sensible au genre.

Selon la directrice de l'égalité, l'équité et du genre au ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, Mme Bakayoko Marie Véronique, il s'agit de maintenir les filles à l'école pour achever leur cursus scolaire parce que les statistiques scolaires montrent bien que la parité entre filles et garçons au primaire est pratiquement atteinte en ce qui concerne le taux de scolarisation brut mais à partir du secondaire ce n'est pas le cas, car il y a encore des gaps à combler souvent de cinq points voire de six points entre les filles et les garçons .

En Côte d'Ivoire, 1,6 million d'adolescents et d'enfants dont une majorité de filles sont en dehors du système éducatif, rappelle-t-on.

(AIP)

gso/ask