vendredi 21 aout 2020 par L'intelligent d'Abidjan

Y a-t-il encore un cinéma ivoirien ? le 7ème Art ivoirien n'existe plus. Après Timité Bassory, Karamoko Fadiga, Kitia Touré, Yao Joachim, Désiré Ecaré, le cinéma ivoirien est aujourd'hui loin des écrans. Loin dans les temps de l'histoire des salles de cinéma telle qu'on l'a vécue aux cinémas le Paris , les studios , le sphinx . Des salles de cinéma situées à l'époque au Plateau, le quartier des affaires d'Abidjan, la capitale économique de la Côte d'Ivoire. Mais, cette histoire de cinéma ivoirien, de leurs acteurs, il y a une vingtaine d'années, sont vus aujourd'hui à travers le regard des Ivoiriens amoureux du grand écran comme des souvenirs. Il y a 20 ans, le cinéma a foutu le camp. Aujourd'hui Désiré Ecaré, Timité Bassory, Karamoko Fadiga, Kitia Touré, des acteurs célèbres n'ont pas eu de successeurs. Dans les archives des différents ministères ivoiriens de la Culture, ils sont oubliés . Même si certains sont encore vivants, ils ne sont plus ces anges d'amoureux fans du cinéma qui connaissent actuellement Désiré Ecaré, Timité Bassory, Karamoko Fadiga ? Même, celui qui avait un grand service d'admiration pour eux. Je parle de l'État de Cote d'Ivoire qui, n'a plus le temps de jeter un regard, plus précisément sur ceux qui ont fait l'histoire du cinéma ivoirien. Ils se sont battus pour imposer le cinéma ivoirien au monde entier. Ils ont affronté des festivals de cinéma en France, à Carthage en Tunisie, à Alger. Ils ont même été confrontés aux problèmes financiers. Mais, ils ont résisté et donné du plaisir aux cinéphiles en Côte d'Ivoire. Des films de critiques, mais aussi de vie villageoise , je voulais vous faire rire en souvenir d'un film de mariage entre une famille noble et forgeron. Une question de Caste au nord de la Côte d'Ivoire, dans une copie de Fadiga Karamoko. Un film qui fait partie du monde des traditions malinké. Depuis plusieurs années, le cinéma ivoirien n'a plus d'ambition noyé dans le manque de vision de l'État de Côte d'Ivoire. Et, comme le cinéma ivoirien s'est arrêté, les écrans de la télévision nationale sont envahis des choses de la vie. Le cinéma ivoirien a-t-il encore une ambition ? Financer le cinéma ivoirien, devient une chose dramatique , exposée à la dictature de l'État de Côte d'Ivoire. Ainsi, on retrouve le film ma famille , ailleurs sur les écrans africains, sur les télévisions régionales. Depuis plusieurs années, le cinéma ivoirien est braqué par l'État de Côte d'Ivoire. Disons tout simplement qu'il n'y a plus de films ivoiriens, il n'y a plus de cinéma, et il n'y a plus de salles de cinéma. Voilà l'histoire du cinéma ivoirien qui a décidé de mourir pour n'avoir pas été largement pris au sérieux par l'État de Côte d'Ivoire. Eh bien ! on regarde les films Novelas qui enseignent aux Ivoiriens les choses de la vie . ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan