lundi 24 aout 2020 par AIP

Abidjan- Les femmes de la Fondation ivoirienne pour les droits de l'homme et la vie politique (FIDHOP) condamnent avec la dernière énergie toutes les violences des forces de l'ordre et de certains individus lors des manifestations de rue.

Dans une déclaration dont l'AIP a eu copie lundi 24 août 2020, elles présentent leurs condoléances aux familles des victimes et apportent leur réconfort aux blessés.

Ces femmes dénoncent également le silence des autorités qui n'ont produit aucun communiqué officiel pour condamner et déplorer les divers dérapages constatés , exigent la libération immédiate de la militante Pulchérie Édith Gbalet, des femmes de Génération peuple solidaire (GPS) et de tous les manifestants arrêtés sur l'étendue du territoire national.

Les manifestations de protestation de l'opposition contre la candidature du président Alassane Ouattara à la prochaine élection présidentielle ont officiellement occasionné quatre morts et plusieurs blessés ainsi que le saccage du commissariat de police de Bonoua.

Le gouvernement a pris la décision, lors du conseil des ministres du mercredi 19 août, d'interdire jusqu'au 20 septembre 2020 les manifestations de rues pour éviter les violences liées aux activités politiques.

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