mardi 25 aout 2020 par L'intelligent d'Abidjan

Ci-dessous un communiqué de la Secrétaire d'Etat auprès du Garde des Sceaux , ministre de la justice et des droits charge, des droits de l'homme sur les allégations de l'Organisation non gouvernementale Amnesty International faisant état de ce que la police a utilisé des civils pour attaquer les jeunes de l'opposition qui ont manifesté contre un autre mandat du président Alassane Ouattara à la présidence de la République.

Dans un communiqué de presse publié le 18 août 2020, l'Organisation non gouvernementale Amnesty International affirme que (...) des policiers ont apparemment permis à des groupes d'hommes, qui étaient pour certains armés de machettes et de gros bâtons, d'attaquer des manifestants (...) .
Le Gouvernement tient à préciser qu'aux fins de l'encadrement des manifestations d'opinion sur la voie publique, le ministère de la Sécurité déploie exclusivement des membres des forces de l'ordre et ne saurait en aucun cas recourir à des personnes non officielles . Dans le cadre des opérations de maintien ou de rétablissement de l'ordre public, les forces de l'ordre exécutent leur mission avec des moyens conventionnels, dans le respect des standards établis en la matière et des dispositions pertinentes des lois et règlements en vigueur encadrant les manifestations.

Le Gouvernement oppose un démenti formel aux allégations tendancieuses d'Amnesty International et condamne fermement ces accusations non fondées, qui tendent à faire croire que la Police nationale collabore avec des groupes d'hommes armés n'ayant reçu aucune formation à cet effet, en violation des procédures en vigueur en Côte d'Ivoire.

Le Gouvernement rappelle qu'il est et demeure respectueux des Droits de l'Homme, notamment de la liberté d'expression, de la liberté d'opinion et de la liberté de réunion, qui sont garanties à tous et qui doivent s'exercer dans le strict respect de la loi, des droits d'autrui, de la sécurité nationale et de l'ordre public conformément aux dispositions de l'article 20 de la Constitution. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan