vendredi 28 aout 2020 par Wanep

Un débat citoyen portant sur : la contribution de la presse à des élections apaisées en 2020 s'est tenu ce mercredi 26 août dans un hôtel de la place à Cocody-Angré, en réunissant des acteurs des médias, la société civile ainsi que des responsables des instances de régulation de l'activité médias et de la communication.
Selon la Coordinatrice nationale du WANEP, Kamara Soro Mylène, ce projet, qui est à sa 10è édition financée par OSIWA, vise à contribuer à une élection crédible et apaisée à travers la réduction de la violence en période électorale par la mise en ?uvre d'activités de monitoring et de prévention de la violence.
Le débat citoyen vient permettre de sensibiliser la population à la paix et aux règles de la démocratie avec la participation des médias. Des personnalités et internautes interagissent via les réseaux sociaux en back office pour poser des questions aux panélistes , a-t-elle expliqué.

L'une des panélistes, Diplo Annick, sous directrice de la presse papier et numérique de l'Autorité nationale de la presse ivoirienne (ANP), a conseillé aux organes de presse de respecter les dispositions contenues dans la loi et le code de déontologie. Des principes qui, selon elle, sont les mêmes en période ordinaire comme en période électorale, seulement qu'en période électorale elles sont renforcées par d'autres décisions qui viennent encadrer l'activité.
Nous invitons les journalistes à mener leurs activités avec beaucoup de professionnalisme et responsabilité, car l'information, quand elle provient du journaliste, est plus crédible aux yeux du citoyen que celle qui provient des autres sources , a-t-elle indiqué.

Quant à Siméon Koné, directeur des affaires juridiques de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), il a souligné que c'est à travers le monitoring que la HACA fait auprès des services de communication audiovisuelle (Télé ou radio), qu'elle arrive à voir s'il y a un déséquilibre ou que le principe d'équité dans l'attribution des temps d'antenne dans les médias gouvernementaux est mis en mal.
Lorsque nous voyons qu'il y a un déséquilibre dans le partage des temps d'antenne, nous interpellons le média public (RTI) concerné afin que cette disproportion entre le temps d'antenne accordé au parti politique au pouvoir et celui accordé à l'opposition soit réduit à une proportion assez raisonnable , a-t-il souligné.
Notons que le panel a été composé du Conseiller spécial du directeur général de la RTI, Degny Maixent, de Mme Ouleon Kangha Tanguy, Conseiller technique chargé des études et de la prospective à la HACA, de Diplo Annick, sous directrice de la presse papier et numérique de l'ANP.

Sercom

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023