dimanche 30 aout 2020 par AIP

Yamoussoukro, Le médiateur de la République de Côte d'Ivoire, Adama Toungara, appelle le peuple de Côte d'Ivoire à un sursaut en vue de préserver la paix quelque peu menacée à la veille des échéances électorales d'octobre 2020.

C'était samedi 29 août 2020 à Yamoussoukro à l'occasion d'une cérémonie qui s'inscrit dans le prolongement des grandes rencontres avec les populations sur les mécanismes d'instauration d'une paix durable en Côte d'Ivoire.

Je reste convaincu que c'est avec l'implication de tous, membres du gouvernement, chefs traditionnels, leaders politiques, guides religieux et société civile, que nous parviendrons à forger et maintenir durablement l'image de fraternité, de solidarité, d'union et de paix qui a toujours caractérisé la Côte d'Ivoire , a déclaré Adama Toungara.

Le médiateur de la République a mis en mission les rois et chefs traditionnels afin qu'ils soient des ambassadeurs de paix auprès de leurs communautés respectives .

C'est dans le but de contribuer à la prévention des conflits en Côte d'Ivoire et au renforcement de la paix et de la cohésion sociale, à l'approche des échéances électorales de 2020, que le médiateur de la République a initié, avec la collaboration de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (CNRCT), les grandes rencontres portant sur Les mécanismes d'instauration d'une paix durable en Côte d'Ivoire avec les populations ivoiriennes.

A cet effet, des missions préparatoires ont sillonné tout le territoire national, en vue d'établir un diagnostic de la situation de la cohésion sociale et une cartographie et une typologie des conflits, afin de proposer des solutions pour la stabilité du pays.

Selon la synthèse faite par le secrétaire général de l'institution, Mme N'guessan Zekré Suzanne, il existe 28 principaux indicateurs de menace de la paix et de la cohésion sociale qui aboutissent à des conflits plus ou moins graves.

Ce sont, entre autres, les conflits de chefferie, l'occupation illégale des forêts classées par les étrangers, la confiscation des terres des autochtones par des allogènes ou allochtones suite à la crise postélectorale et le climat politique délétère qui impactent considérablement de manière négative les relations entre les populations.

(AIP)

Gso/kp