mardi 8 septembre 2020 par AIP

Donne-moi des urnes et non des armes, donne-moi des bulletins et non des balles je veux voter, je ne veux tuer. pas mourir : avec verbe franc porté par une belle mélodie, le reggaeman ivoirien Général Tchefary lance depuis les USA, à travers un single intitulé Elections sans sang , un appel à des élections sans violences en Côte d'Ivoire.

Koni damina na tougouni (Et ça recommence ! ) , entonne à répétition l'artiste en refrain, en langue Malinké. De quoi exprimer tout la crainte que lui inspire un remake des années de crises socio-politiques dans son pays avec les élections générales qui pointent à l'horizon.

Cet album ne soutient aucun camp politique. C'est un bien patriotique, une chanson faite par l'ivoirien pour l'ivoirien. Un bien commun, une chanson pour les pro-Côte d'Ivoire, pour les amoureux de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale , tient-il à préciser dans une note transmise le mardi 08 septembre 2020 à l'AIP.

Le tube en lui-même, qui réconcilie les mélomanes avec le reggae rock des années 80-90, est une véritable exhortation à la retenue face aux manipulations politiciennes .

Djaaa le jeune chrétien-là, c'est mon frère ; la go musulmane-là, c'est ma s?ur ; le jeune bouddhiste, c'est aussi mon frère , fredonne Tchêfary de sa voix vibrante, estimant que notre bien le plus précieux reste l'unité nationale .

Le chanteur ivoirien qui réside depuis quelques années à Tucson au Etats-Unis, dit vouloir dans cette chanson exprimer tout son attachement à sa mère patrie la Côte d'Ivoire; Un pays qui vient de se remettre d'une grave crise postélectorale intervenue en 2010-2011, et qui n'a pas le droit de trébucher à nouveau .

Moi, quand je vois un Ivoirien, je vois un frère. Peu importe sa région ou sa religion, il est mon frère , affirme l'artiste.

Elections sans sang de Général Tchèfary est soutenu par un clip vidéo disponible en libre accès sur le net.

(AIP)

tm