À 46 jours de la présidentielle en Côte d'Ivoire, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) a demandé à Abidjan de surseoir à l'exécution de la condamnation de Guillaume Soro, et de le rétablir sur la liste électorale. Le président du parti GPS, exilé en France depuis plusieurs mois a vu sa candidature invalidée lundi soir par le Conseil constitutionnel. Invalidation due à sa radiation de la liste électorale du fait d'une condamnation.
Avec notre correspondant à Abidjan, Pierre Pinto
Tout commence le 2 mars 2020, Guillaume Soro saisit la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples, basée à Arusha, sur son cas et celui de ses 19 compagnons emprisonnés en Côte d'Ivoire.
Le 22 avril, la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples demande alors à la Côte d'Ivoire de suspendre provisoirement le mandat d'arrêt à l'encontre de Guillaume Soro et de libérer ses 19 compagnons emprisonnés. Cette décision est provisoire en attendant que leur cas à tous soit examiné sur le fond par cette même cour.
Mais la décision n'a jamais été exécutée par la Côte d'Ivoire. Le 28 avril, la justice ivoirienne a même condamné Guillaume Soro pour recel de détournement de deniers publics à 20 ans de prison et à la privation de ses droits civils et politiques. Cela entraine la radiation de Guillaume Soro des listes électorales. Cette radiation est d'ailleurs le motif de l'invalidation de sa candidature par le Conseil constitutionnel lundi 14 septembre. ... suite de l'article sur RFI
Nombre d'actualités par année
2007 : 304952008 : 26198
2009 : 17061
2010 : 30346
2011 : 34407
2012 : 24425
2013 : 27638
2014 : 23301
2015 : 26814
2016 : 21918
2017 : 20980
2018 : 20476
2019 : 16435
2020 : 17766
2021 : 16349
2022 : 13959
2023 : 10129
Nombre d'actualités par année pour le journal RFI
2007 : 482008 : 24
2009 : 20
2010 : 69
2011 : 122
2012 : 174
2013 : 235
2014 : 336
2015 : 290
2016 : 312
2017 : 303
2018 : 163
2019 : 156
2020 : 209
2021 : 283
2022 : 286
2023 : 133