mercredi 16 septembre 2020 par AIP

Daloa- Des chefs de communauté ont dénoncé, mercredi 16 septembre 2020, l'impunité qui prévaut à Daloa face aux exploitants forestiers clandestins qui coupent sans agréments le bois dans les forêts.

(...). Ils rentrent sans agrément, ils coupent les bois et ressortent alors que le bruit de moteur des tronçonneuses sont perceptibles à plus de 5 km. Ils ne sont pas inquiétés. C'est parce que aujourd'hui tout le monde peut disposer d'une tronçonneuses que les marcheurs peuvent s'en servir pour bloquer les route avec des troncs d'arbres", a dénoncé un chef traditionnel, Séhi Bi lors d'une rencontre de sensibilisation sur les manifestations de rue.

Pour le préfet de région, Bako Anatole Privat, "comment les gardiens des forêts peuvent être efficaces si la population ne dénonce pas les clandestins"?

Lors d'un entretien avec le directeur régional des Eaux et Forêts de Daloa, le colonel Seka Assi Akafou a attribué l'avènement des clandestins à la rareté du bois et l'incapacité des scieries locales de fournir le marché local en bois.

Il reconnait toutefois la complicité de certains agents "véreux" et évoque l'insuffisance de moyens d'interventions comme les armes de dissuasion, l'insuffisance des ressources humaines et l'insuffisance de la logistique pour lutter efficacement contre les exploitants clandestins.


ss/ask