mercredi 16 septembre 2020 par AIP

Abidjan- Le Syndicat national des Enseignants et Chercheurs du Gabon (Snec) recommande au gouvernement de déclarer une année blanche pour l'année académique 2019-2020, au regard du retard accumulé au sein des Universités, rapporte l'Agence gabonaise de presse (AGP).

Selon le Syndicat, le ministre gabonais de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de Technologies, de l'Education nationale, Pr Patrick Mouguiama Daouda, en indiquant les dates du 14 et 21 septembre pour la reprise des activités pédagogiques, ne respecte pas les dispositions de l'arrêté n°055/PM/MEFPTFPDS du 30 avril 2020, en ses articles 5 et 6.

Concernant l'article 5, il stipule que Pendant la période de l'Etat d'urgence, les responsables d'administrations doivent prendre certaines mesures. Celles de veiller à la limitation des flux de personnels; respecter le nombre maximum de personnes sur les lieux de travail, et à cet effet, recourir au télétravail, opter pour la rotation afin d'éviter le sureffectif; faire respecter le port des masques obligatoire pour l'ensemble des agents etc. .

Quant à l'article 6, il précise que les responsables sont tenus de veiller au strict respect des dispositions prévues par le présent arrêté sous peine d'engager leur responsabilité civile et pénale en cas de constatation de non-respect par leurs agents desdites mesures .

Face donc à l'insuffisance des cubitainers au regard du nombre sollicité, à l'arrêté interdisant les regroupements de plus de 10 personnes qui est toujours en vigueur et la présence des enseignants dans les salles de classes et amphithéâtres, qui est conditionnée par le paiement intégral de toutes les vacations dues, la régularisation de toutes les situations administratives et l'arrimage complet de la pension de retraite au nouveau système de rémunération, le Snec recommande au gouvernement une année blanche afin de cesser de faire dans le bricolage et le colmatage de brèches.


sdaf/cmas