vendredi 25 septembre 2020 par AIP

Bangolo - Les bureaux de la jeunesse départementale et communale de Bangolo se sont associés, jeudi 24 septembre 2020, aux élus du département, pour regretter les actes de vandalisme perpétrés lors des manifestations contre un autre mandat du président de la République et ont supplié le gouvernement de libérer leurs frères et enfants incarcérés suite à cette situation ''déplorable''.

Nous nous sommes mal comportés en incendiant des véhicules d'une société internationale qui travaille en accord avec notre pays. Aujourd'hui, nous demandons pardon et promettons ne plus reprendre de tels actes, a indiqué le porte-parole de la jeunesse communale et départementale, Gonhi Romaric.

Au nom des maires, députés et sénateurs, natifs de Bangolo, le premier magistrat de la commune, Gah Roger, a demandé au premier ministre, Ahmed Bakayoko, d'user de son poids pour permettre la libération des personnes arrêtées après les violences qui ont eu lieu lors des deux jours de marches de protestation.

Les lundi 14 et mardi 15 septembre 2020, des manifestations violentes contre un autre mandat du président Ouattara, ont éclaté dans la ville de Bangolo. Au cours de ces émeutes, un groupe de jeunes a brûlé quatre camions transportant du bauxite et d'autres manifestants ont brisé les pare-brises de deux autres engins lourds chargés de ce même minerai, rappelle-t-on.

jn/ask