vendredi 9 octobre 2020 par L'intelligent d'Abidjan

À l'inauguration le mercredi 30 septembre 2020, de l'école supérieure du pétrole et de l'énergie de l'institut polytechnique de Yamoussoukro, le Premier ministre, Hamed Bakayoko a invité les étudiants de cette école à être les piliers de la politique d'émergence de la Côte d' Ivoire.

Avant la coupure du ruban, le Premier ministre a félicité les acteurs-clés de la mise en place de cette école, notamment les ministres, Abourahmane Cissé, du Pétrole, de l'Énergie et des Énergies renouvelables, et Adama Diawara de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que la directeur général de l'Inp-HB, Koffi N'guessan. Le chef du gouvernement a indiqué que ce projet s'inscrit dans la stratégie et la volonté du président Alassane Ouattara d'?uvrer à l'épanouissement et au développement de la jeunesse. Cette volonté du président Ouattara, a relevé le Premier ministre, est traduite dans le Pnd 2016-2020, à travers l'axe stratégique n° 2. () la grande ambition du président de la République de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent doit être accompagnée par la disponibilité d'un capital humain de bonne qualité dans tous les secteurs d'activité. Il s'agit notamment des secteurs pétrolier et minier appelés à être les seconds piliers de la croissance et du développement de la Côte d'Ivoire , a-t-il rappelé. Pour lui, cela nécessite à tous les corps de métiers une bonne expertise qu'il convient de bâtir de façon pérenne. Selon lui, cette neuvième école de l'Inp-HB, l'école supérieure du pétrole et de l'énergie, vise à répondre au besoin spécifique des grandes entreprises ivoiriennes face aux dynamismes et aux mutations des secteurs des hydrocarbures et de l'énergie. () On a besoin de personnel de qualité, également le pétrole est une richesse rare. Et dans bien de pays africains, ces pays n'ont jamais reçu à capter le maximum de ce qui pouvaient de ces richesses, parce qu'ils n'avaient pas de cadres compétents. Je ne citerais pas un grand pays producteur de pétrole en Afrique, et qui souvent aux négociations des contrats qui avaient en face des partenaires biens formés et du côté du gouvernement, on envoyait des gens qui n'avaient pas la capacité de discuter au même niveau avec ces partenaires. Tous ces contrats qu'on a dénoncés, n'ont pas permis à notre pays de bénéficier de plus-value. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan