jeudi 15 octobre 2020 par Fraternité Matin

Au cours de ses dernières années, les frais de Coges (comité de gestion des établissements secondaires) et frais annexes dans les établissements secondaires ont connu une augmentation exponentielle.

Face à ses sommes exorbitantes qui mettent en mal le bon fonctionnement de l'école ivoirienne, la fesci est montée au créneau pour dire non aux sommes déversées aux coges et demande la suppression, un audit national, lance un appel au sens de la responsabilité et de l'engagement de tous les acteurs et partenaires du système éducatif ivoirien. Ce, à l'effet de la résolution rapide et objective de cette situation afin d'éviter des éventuelles perturbations de l'année en cours (2020-2021).

L'information a été portée à la connaissance du grand public le 14 octobre, lors d'une conférence de presse organisée à cet effet à son siège sis au campus de Cocody. Depuis l'année scolaire 2010-2011, un constat est fait dans les établissements secondaires : le Coges n'étant plus ce comité inclusif de départ, est devenu le business d'un groupe d'administrateurs en complicité avec une minorité de parents d'élèves véreux. Ainsi, on assiste chaque année à une augmentation abusive et exponentielle des frais de Coges et frais annexes dans les établissements secondaires et cela sans une consultation préalable de la communauté éducative comme l'indique l'article 52 du chapitre III de la section 2 des statuts régissant le Coges , a interpellé Allah Saint Clair, secrétaire général de la fesci. ... suite de l'article sur Fraternité Matin