lundi 19 octobre 2020 par RFI

Pour négocier, l'opposition ivoirienne compte sur la communauté internationale. Le gouvernement avait convié les partis et groupements politique à une séance de travail sur le cadre d'organisation du scrutin , alors que le pays connait une crise politique à l'approche de l'élection présidentielle. D'abord prévu pour le 14 octobre, puis le 15, la reprise du dialogue entre le gouvernement et les partis politiques s'est finalement tenue ce samedi dans une salle de la primature. Mais les principaux partis ou mouvements d'opposition, PDCI, FPI-AFFI, EDS ne se sont pas présentés.

C'est en face d'une chaise vide qu'Hamed Bakayoko a pris place à la table du dialogue politique. Seuls les représentants du RHDP, et d'autres petits partis peu significatifs, étaient présents. Avant de débuter les échanges, le Premier ministre a dénoncé la stratégie de l'opposition qui consiste, selon lui, à créer un rapport de force dans le pays, voire des troubles, pour aboutir au report du scrutin.

Je veux leur dire notre foi en l'aboutissement de ce processus, pour que les gens arrêtent de penser qu'il va il y avoir une situation exceptionnelle pour nous imposer des choses, on a pas besoin de cela. Qu'ils viennent, pour que nous puissions discuter entre frères, dans un dialogue ivoirien, parce que la solution ne viendra jamais de l'extérieur.

Un dialogue national, c'est justement ce que ne souhaite plus l'opposition qui a perdu confiance dans le gouvernement, et dans les institutions, jugées inféodées au pouvoir. Pascal Affi N'Guessan, président de la branche du FPI-reconnu par les autorités, se défend toutefois de tout refus de dialoguer. ... suite de l'article sur RFI