mardi 3 novembre 2020 par APA

Le gouvernement ivoirien a dénoncé mardi à Abidjan un attentat et un complot contre l'autorité de l'État après la mise en place d'un Conseil national de transition ( CNT) par l'opposition ivoirienne et a annoncé avoir saisi le procureur de la République afin que les auteurs et complices soient traduits devant les tribunaux.

Cette déclaration ainsi que les violences perpétrées du boycott actif constituent des actes d'attentat et de complot contre l'autorité de l'État et l'intégrité du territoire national. Condamnant avec la plus grande fermeté cet acte de sédition, le gouvernement a saisi le procureur de la République près le Tribunal de première instance d'Abidjan afin que soient traduits devant les tribunaux les auteurs et les complices de ces infractions, a indiqué dans une déclaration, Sansan Kambilé, le garde des sceaux, ministre de la justice et des droits de l'homme.

La plateformes de l'opposition ivoirienne qui a rejeté l'élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier, a annoncé lundi la création d'un organe de transition dénommé Conseil national de transition ( CNT) présidé par Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d'Ivoire ( PDCI) qui devrait mettre en place un gouvernement de transition.

Le chef de l'Etat Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a été réélu avec 94,27% des suffrages, selon les résultats provisoires du scrutin de samedi publiés, tôt mardi, par la Commission électorale indépendante (CEI).

KKB, lui a obtenu 1,99% des voix, alors que les opposants Henri Konan Bédié du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et Affi Nguessan du Front populaire ivoirien (FPI) qui ont refusé de participer au scrutin, ont été respectivement crédités de 1,66% et 0,99%.

LB/ls/APA