mercredi 2 decembre 2020 par Sputnik

La diffusion, par l'Office ivoirien des parcs et réserves, des images d'un groupe de chimpanzés en apparente bonne santé dans le parc du Banco situé à Abidjan a réjoui les internautes. Un enthousiasme que ne partage pas tout à fait Sarah Crawford, une amoureuse des primates, qui les sait condamnés.

Les images de ces chimpanzés déambulant paisiblement dans le parc national du Banco ont été l'une des grandes attractions sur les réseaux sociaux en cette journée dominicale du 29 novembre. Les internautes ont découvert, ébahis, que cette aire protégée en plein c?ur d'Abidjan, la capitale économique ivoirienne, abritait une famille de ces grands singes.

Le Banco (3.400 ha) a beau être la deuxième plus grande forêt tropicale urbaine au monde (après celle de Tijuca à Rio de Janeiro au Brésil) et disposer d'immenses potentialités touristiques, nombreux sont les Abidjanais qui confient craindre de s'y aventurer, de peur d'y faire une mauvaise rencontre. Redouté pour être un repère de criminels, la légende (urbaine) attribue à ce parc l'existence de génies malfaisants. La vue de ces primates sympathiques a quelque peu tempéré l'image négative qui colle à cette réserve naturelle.

Une chose est certaine toutefois, voir ces chimpanzés n'a pas été une surprise pour Sarah Crawford, une Américaine installée en Côte d'Ivoire et qui dirige depuis 2017 Akatia, une ONG spécialisée dans la conservation de ces grands singes. Et ce ne fut pas non plus une joie. ... suite de l'article sur Autre presse

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