jeudi 3 decembre 2020 par Human Rights Watch

Plus de 50 personnes ont été tuées depuis l'élection présidentielle et plus d'une dizaine de leaders de l'opposition ont été arrêtés.

Les autorités ivoiriennes devraient de toute urgence enquêter sur les meurtres de plus de 50 personnes lors des violences politiques et intercommunautaires qui ont accompagné l'élection présidentielle du 31 octobre 2020 et veiller à ce que toutes les personnes responsables des meurtres illégaux soient traduites en justice, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les forces de sécurité n'ont pas protégé les civils de manière adéquate et, dans au moins un cas, ont fait usage d'une force excessive pour disperser les manifestations menées par l'opposition, abattant au moins deux manifestants et frappant un homme jusqu'à ce qu'il perde connaissance.

Le président Alassane Ouattara a été réélu pour un troisième mandat avec un score annoncé de 94 pour cent des voix lors de l'élection controversée, qui a été boycottée par les principaux partis d'opposition. L'élection a déclenché des heurts entre partisans de l'opposition et partisans du gouvernement dans la capitale, Abidjan, et dans au moins huit autres villes, conduisant à des affrontements de rue violents entre personnes armées de machettes, de bâtons et de fusils de chasse. ... suite de l'article sur Autre presse

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