mardi 29 decembre 2020 par Abidjan.net

Dans le cadre de la mise en ?uvre des mesures concrètes à prendre pour faire taire les armes en Afrique en 2020 de l'Union Africaine (UA), La Commission Nationale de lutte contre la Prolifération et la Circulation illicite des Armes Légères et de Petit Calibre (ComNat-ALPC) a procédé, en partenariat avec l'UNODA et le RECSA, à une vaste campagne de sensibilisation pour la réduction de la détention illégale des armes et munitions dans les localités de Minignan, Tienko, Tengrela, Kanakono, Boundiali et Siempurgo, du 10 au 20 décembre 2020.

C'est un projet de sensibilisation pour la remise volontaire des armes illégalement détenues par les civils (es) dans ces zones frontalières sur une période de trois mois, financé par la République Fédérale d'Allemagne.

L'objectif était de sensibiliser les Autorités préfectorales, les Elus locaux, les Chefs traditionnels, coutumiers, religieux, les leaders d'opinion (femmes, jeunes), les ONG et les Forces de Défense et de Sécurité sur les dangers liés à la prolifération et à la détention illégale des armes et munitions.

Ainsi, ils seront des relais de sensibilisation dans leurs communautés respectives.

Lors de la cérémonie de lancement le 30 septembre dernier, le Préfet Hors Grade Kouadio Yao, Président de la ComNat-ALPC, a rappelé les progrès considérables accomplis par la Côte d'Ivoire en matière de lutte contre la prolifération des armes légères, tout en réitérant la volonté du Gouvernement à préserver la sécurité et la stabilité à l'intérieur des frontières de notre pays, s'engage à faire taire les armes pour une paix durable.

Les autorités locales se sont félicitées de cette initiative. Elles ont invités les leaders communautaires et Chefs traditionnels à sensibiliser les populations et porter le message de dépôt des armes. L'opération est volontaire. Il est question de convaincre les membres de la communauté par la sensibilisation en s'appropriant le message véhiculé. Car c'est dans une synergie d'actions que nous pouvons développer nos régions, favoriser le vivre ensemble et le rapprochement communautaires , ont-ils fait savoir.

Quant aux responsables traditionnels, ils ont accepté le principe de déposer les armes, toutefois ils plaident de la patience pour certaines communautés pour des raisons culturelles.
PR