vendredi 22 janvier 2021 par Le Nouveau Réveil

Le Collectif Syndical des Artistes Résistants-Légalistes (CARL) a animé, hier jeudi, une conférence de presse à la Maison de la presse au Plateau. Ces artistes ont manifesté, il y a une semaine, sur les réseaux sociaux dans le but de les aider à récupérer leur dû, logé dans les structures publiques, parapubliques et privées. Ils ont été reçus, le lendemain à 14h, par la Direction générale de la société indexée. Pour l'occasion, plusieurs artistes de Côte d'Ivoire ont répondu à la convocation de Dent de Man, présidente du CARL. A cette rencontre, la présidente a informé ses collaborateurs et la presse de toutes les actions qui ont été menées sur le terrain pendant des années auprès des entreprises qui leur doivent des centaines de millions.

L'Assemblée nationale qui représente le peuple a voté une loi en 2016. Cette loi dit que la Maison de loterie doit reverser les 5 % de ses bénéfices des chiffres d'affaires aux arts et à la culture. Depuis 3 ans et demi, rien n'a été reversé aux artistes. Nous attendons le Dg de la société de loterie de Côte d'Ivoire. Et nous prions Dieu, nous savons et nous disons que pour une première fois, l'Etat va nous écouter. Il n'y a pas que la société de loterie. Il y a, au moins, quatre autres sociétés qui doivent aux artistes de Côte d'Ivoire. Cela fait pratiquement un an que CARL écrit au président de la République, au président de l'Assemblée Nationale et aux différents ministres concernés. Nous avons eu des réponses. Tout cela pour vous dire qu'on travaille et nous sommes légalistes.Je vous assure que tous ceux qui détiennent l'argent des artistes vont payer confie la présidente du Collectif.

Selon le secrétaire général du CARL, N'Goh Raymond, une loi avait été votée aussi par l'Assemblée nationale en 2009. Cette loi dit que sur tout appel entrant en Côte d'Ivoire, la somme de 5 F.cfa doit être prélevée et reversée à la culture. Mais depuis 10 ans, rien n'a été reversé.

Les artistes indignés face aux comportements des responsables de ces différentes entreprises et demandent au président de la République et au gouvernement de se pencher sur leur situation.

N. GUIMI