lundi 8 mars 2021 par AIP

Le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), dans un communiqué transmis lundi 08 mars à l'AIP, à l'occasion de la Journée internationale des Droits des Femmes, estime que c'est l'occasion non seulement de veiller à la préservation des réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes mais également, de tout mettre en ?uvre pour prévenir d'éventuels nouveaux revers sur l'égalité homme-femme causés par cette crise sanitaire COVID-19.

Le thème international de cette année, Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 , est une réponse au contexte mondial fortement impacté par la pandémie de la COVID-19 et ses répercussions non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan socio-économique, touchant plus les femmes et les jeunes femmes.

La crise sanitaire liée à la COVID-19 a malheureusement fait ressurgir d'une part, les inégalités structurelles entre les hommes et les femmes qui subsistent dans certains domaines et, d'une autre part, la vulnérabilité des femmes à résister aux chocs économiques, indique le document.

Ces dernières années, plusieurs engagements pour l'amélioration des conditions de vie des femmes et des jeunes femmes ont été pris et ce, à plusieurs niveaux dont institutionnel et juridique, poursuit la note.

Des progrès, bien que lents, ont été observés. Cependant, des études récentes de l'ONU Femmes ont révélé que la pandémie due à la COVID-19 pourrait anéantir 25 ans d'égalité croissante entre les sexes. La participation des femmes au marché du travail étant considérablement fragilisée, elles sont exposées à un risque sérieux de perte en capital humain.

Le communique signé par la présidente du CNDH, Namizata Sangaré, explique cette célébration vise à faire le point sur les luttes et les réalisations entreprises et surtout à préparer l'avenir et cibler les opportunités qui attendent les femmes et les jeunes femmes.

Le CNDH encourage le Gouvernement à poursuivre ses efforts dans le cadre de l'autonomisation des femmes et à intensifier ses actions pour les protéger contre les tribulations de la crise sanitaire. Il invite les Organisations de la société civile à être davantage les porte-paroles des femmes dans la lutte pour leurs droits.

La JIF, célébrée chaque 8 mars, est née d'un mouvement syndical qui avait pour but de faire à l'occasion, acquérir aux femmes les mêmes droits accordés aux hommes, notamment les droits civils et politiques. Ce mouvement s'est mué en évènement annuel proclamé et reconnu par l'Assemblée Générale des Nations Unies, le 16 décembre 1977.

(AIP)