mardi 9 mars 2021 par L'intelligent d'Abidjan

Animant une conférence au Sénat à Yamoussoukro à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes le lundi 8 mars 2021, Mariam Dao Gabala, sénatrice et présidente du comité de normalisation de la Fif a appelé le personnel féminin du Sénat à porter haut l'Institution.

Contrairement aux années précédentes où la célébration de la journée internationale des droits de la femme , se limitait à une simple remise de roses , cette année , ce 8 mars 2021 ,le personnel feminin du Sénat de Côte d'Ivoire a été entretenu sur le thème international de 2021 : " Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19" . La conférence organisée à cet effet, au bâtiment administratif du Sénat, sis au quartier Kokrenou, à Yamoussoukro, ville-siège de l'institution, a été animée par Mariam Dao Gabala, sénatrice et par ailleurs présidente du comité de normalisation de la Fif. S'agissant du thème de cette année, la conférencière qui avait scindé sa communication en quatre principaux axes , a indiqué à son auditoire , qu'il faut avoir une vision dans la vie ,et ensuite utiliser le droit comme instrument dans la quête et la réalisation de cette vie." C'est vrai qu'il faut se battre pour les droits. Mais les droits à eux seuls ne suffisent pas. Le droit sans sagesse, ne vous permet d'aboutir à rien. Mieux , le droit sans vision est une lutte inutile.(...) Au-delà du folklore qui entoure la célébration du journée internationale des droits de la femme, ce qui est important pour chaque femme , c'est de s'arrêter pour se demander , où est ce que je vais ? Ou je fais quoi pour les générations futures () Si vous n'avez pas de vision, le droit ne va vous servir à rien. Tout part de là ", a-t-elle fait remarquer. Poursuivant, elle a invité ces cadettes à peaufiner leurs talents afin d'être autonomes financièrement, sur le plan politique et social. Car, a indiqué l'oratrice du jour , dans ce contexte de crise sanitaire due à la Covid-19, les habitudes ont changé , et la moitié des métiers changera d'ici trois ans. Pour elle, l'objectif pour les femmes , c'est l'autonomisation. Elle a demandé à celles- ci d'utiliser ce contexte de Covid-19 pour développer leur autonomisation ." C'est très important, c'est comme ça que nous allons suivre. ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan