vendredi 19 mars 2021 par AIP

Seguela-Des cadres originaires du Worodougou et de plusieurs autres villes de la Côte d'Ivoire, interrogés par l'AIP jeudi 19 mars 2021 à Séguéla, ont exprimé, avant l'arrivée du corps de l'ex-Premier ministre Hamed Bakayoko dans sa ville d'origine, leur désolation après la disparition de ce dernier.

"Nous sommes obligés d'accepter la situation. Beaucoup de tristesse, j'ai beaucoup du mal à accepter cette disparition. On surprend à rêver, on se voit dans un rêve. Nous avons la foi nous sommes les croyants. Nous sommes obligés d'accepter la situation. L'arrivée de la dépouille mortelle est comme un pas vers la séparation ultime. Je sais pas quoi dire véritablement", a confié à l'AIP, le député Séguéla commune suppléant de Feu Hamed Bakayoko, Diomandé Mamadi.

Pour Abdoulaye ben Meité (Depute de Kani), le woroba était un espoir pour Hamed Bakayoko. "C'est beaucoup de chagrin. Je redoute les sentiments qui m'animeront lorsque sa dépouille foulera le sol de ses ancêtres. C'est avec beaucoup de peine que nous, fils de woroba, nous avons d'abord reçu l'information du décès et jusqu'à présent, nos parents ne se sont pas encore rendus à cette évidence que leur fils est décédé. Le woroba était un espoir pour Hamed Bakayoko. Il était l'initiateur, d'un renouveau pour notre région", a-t-il dit.

La mort d'Hamed Bakayoko est "insupportable" selon Issiaka Ouattara, député de Kong. "On n'arrive pas à supporter sa disparition. Il y'a une alliance entre nous les senoufos et les Koyaka. Vous savez tout ce qui se passe à Kong, si Seguela dit un mot les konga s'alignent, et vis-versa. Évidement, je suis en territoire conquis, vous savez que nos grands parents ont dompté tous les koyakas", a-t-il signifié.

Soro Sionfolo, envoyé spécial à Séguéla
ss/tm