mercredi 24 mars 2021 par La Croix.com

Déscolarisation, avortement clandestin, rejet de la famille, les conséquences peuvent être dramatiques pour les quelque 3 000 à 5 000 mineures qui tombent enceintes chaque année en Côte d'Ivoire.
Kouamé s'en veut encore : Si j'avais pu habiter avec ma fille, peut-être que tout cela ne serait pas arrivé . Ce planteur de cacao qui réside en brousse a construit une maison pour ses enfants dans un quartier périphérique de Méagui, petite ville du sud-ouest de la Côte d'Ivoire où se trouve leur lycée. Conséquence : un manque d'encadrement responsable, selon lui, de la grossesse précoce de sa fille Edwige, à seulement 13 ans.
Un bébé qui a un bébé
J'avais honte, mais je ne voulais pas arrêter l'école , confie l'adolescente d'une petite voix. Edwige est alors orientée vers le centre social de Méagui, partenaire local de Médecins du monde, qui a mis en place un projet de quatre ans sur les grossesses précoces dans la région. Ils m'ont dit de ne pas avoir peur, qu'ils allaient prendre soin de moi, qu'il fallait continuer à aller à l'école , se souvient la lycéenne aujourd'hui en classe de seconde et mère d'un enfant de deux ans. Un bébé qui a un bébé , comme on dit en Côte d'Ivoire. ... suite de l'article sur La Croix.com

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