jeudi 25 mars 2021 par AIP

Plusieurs leaders communautaires du district autonome de Yamoussoukro ont été invités à relayer le message sur les dangers des mutilations génitales féminines (MGF) dans leurs groupes respectifs, lors d'une conférence de sensibilisation mercredi 24 mars 2021.

Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les MGF, la direction régionale de la Femme, de la famille et de l'enfant du Bélier et l'organisation des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont voulu, par cette conférence, faire prendre conscience de la tragédie de ces pratiques chez la femme et provoquer l'implication de tous pour la combattre.

Nous sommes avec les leaders communautaires et religieux pour leur montrer l'incidence de ces mutilations sur ces jeunes filles qui sont souvent obligées d'abandonner l'école alors que l'un de nos objectifs est d'aider les jeunes filles à rester dans le circuit scolaire , a expliqué l'assistante projet à l'UNFPA, Bolou Ange Naomi.

Les MGF ne sont certes pas des pratiques traditionnelles dans la région du Bélier, mais avec le brassage des cultures, le mélange des peuples, aucune région de la Côte d'Ivoire n'est désormais épargnée , a souligné le directeur régional de la Femme, de la famille et de l'enfant, Bonsrè Adolphe, en brandissant les textes légaux réprimant la pratique.

J'ai prévenu ma famille. Celui qui osera exciser une de mes s?urs ira répondre de son acte devant le juge. Aucun lien familial ne prendra le pas sur ma détermination d'en découdre avec les auteurs de telles pratiques , a affirmé une femme victime de l'excision et présente à la conférence.

(AIP)

Gso/kp