jeudi 25 mars 2021 par AIP

Abidjan - Un collège d'activistes plaide auprès du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique afin qu'il porte un projet de loi sur la santé de la reproduction devant le gouvernement en 2022.

Cet appel a été lancé lors d'une conférence de presse au siège du Conseil national des Droits de l'homme (CNDH), mercredi 24 mars 2021, autour du thème Droits des femmes en Côte d'Ivoire : arrêtons les discours et posons des actions concrètes .

L'une des activistes, Eva Amegboh, a préconisé la validation du projet de loi sur la santé de la reproduction afin de réduire le taux de mortalité maternelle et de néonatalité.

Mme Amegboh a demandé au ministère de la Famille, de la Femme et de l'Enfant de s'impliquer davantage dans la mise en place du protocole de Maputo mais surtout de faciliter aux personnes vivant avec un handicap la facilité d'accès aux services publics par l'aménagement de rampes d'accès.

A ces exhortations, s'ajoute celle Salima Baldé, qui a exhorté l'Etat ivoirien à supprimer les taxes de tampons à défaut de distribuer dans tous les établissements scolaires ou dans les hôpitaux, des Kits menstruels.

Désirée Deneo, une autre intervenante, a, pour sa part, sollicité les autorités ivoiriennes et les médias pour appliquer une approche de condamnation systématique sur les violences basées sur le genre (VBG) et à simplifier les procédures de dénonciation et de prise en charge judiciaire et commettre d'office des avocats pour la défense des victimes de VBG.

La directrice régionale d'Engender Health, Nènè Fofana-Cissé a remercié le CNDH et le ministère de la Femme, et celui de la Santé pour encadrer et encourager les actions de promotion des droits des femmes.

Le terme santé de la reproduction est apparu, à la fin des années 1980, sous l'impulsion des préoccupations sanitaires et des politiques démographiques, note-t-on.

dds/tm