vendredi 26 mars 2021 par Fraternité Matin

'acte 2 du procès de Amadé Ouérémi le jeudi 25 mars, au tribunal au Plateau. Au cours de cette audience, des hommes et des femmes qui se sont succédé à la barre ont accusé le prévenu d'avoir dirigé des opérations de massacre à Duékoué-Carrefour, un sous-quartier situé à l'entrée de cette ville en provenance de Daloa.

Houon Koulou Edgar, planteur à Duékoué, est celui qui a formellement désigné Amadé Ouérémi comme le chef de guerre qui mobilisait ses éléments pour commettre des exactions. Je l'ai vu de mes yeux. Il était au-devant et donnait des ordres à ses gars de tuer les gens et de brûler les maisons des gens. J'étais un témoin oculaire , a-t-il expliqué.

Pour se justifier, il a présenté des photos montrant Amadé Ouérémi en treillis, en pleine action. Il avait des hommes avec lui. C'est lui qui était le chef. Je le connaissais avant. Il était réparateur de vélo. Il n'était pas comme ça. C'est dans la crise que je l'ai vu ainsi , a-t-il précisé.

Houon Koulou, lors de cette audience, s'est constitué partie civile. En cette qualité, il a demandé un dédommagement 6 millions F Cfa pour le préjudice subi avec l'incendie de ses biens et maison, à la faveur des événements du 28 mars 2011 au quartier Duékoué-Carrefour. ... suite de l'article sur Fraternité Matin