mercredi 7 avril 2021 par Le Nouveau Réveil

Après leur menace du 10 février dernier demandant à l'Etat d'honorer ses engagements eu égard à la situation chaotique dans laquelle se trouvent les écoles privées laïques de Côte d'Ivoire, ceux-ci ont décidé de débrayer à compter du 14 avril prochain, sur toute l'étendue du territoire.
Et ce, pour exiger le paiement immédiat et intégral des sommes inscrites sur les décisions financières et ce, avant le 13 avril, longtemps réclamé à l'Etat. Au cours d'une conférence de presse animée hier, le Père Jean Luc N'dreman, porte-parole de la conférence des présidents des associations de fondateurs d'établissements scolaires privés laïcs et confessionnels de Côte d'Ivoire, se dit déçu et très remonté par le mépris des autorités en charge de l'Education nationale et du gouvernement dans son ensemble face à la situation que vivent ceux-ci. C'est la panne sèche, nous sommes dans une situation financière critique des écoles privées, les plongeant dans une situation chaotique, c'est l'essoufflement total, nous sommes dans une situation de détresse s'est offusqué le porte-parole. La faitière réclame Le paiement intégral et immédiat des restes à payer des sommes inscrites sur les décisions financières de l'année scolaire 2019/2020 et ce, avant le 13 avril 2021 ; La régularisation sur le budget 2021, des Gaps et autres réclamations validés des années scolaires 2018/2019 et 2019/2020 ; La mise en adéquation du budget 2021 alloué et des montants conventionnels de prise en charge des élèves régulièrement affectés dans les écoles privées, et dont la présence physique a été validée par un contrôle contradictoire . Faute de quoi, les établissements scolaires privés d'enseignement et de formation se verront dans l'obligation de suspendre les cours le 14 avril 2021 à 08h00 sur toute l'étendue du territoire national, jusqu'à la satisfaction totale de leurs préoccupations.

Selon le secrétaire général, Tiemoko Gohidé, depuis 2011, l'Etat nous promet de régulariser la situation du Gap mais depuis c'est le même constat, rien n'est fait. Ce qui est déclaré n'est pas ce qui est prévu par le budget et les déficits s'accumulent chaque année. Reçus après la conférence du 10 par la directrice de la promotion des établissements privés, ceux-ci sont retournés encore plus que remontés La directrice nous a dit que les chiffres que nous avons fournis n'étaient pas justes, sans nous donner un document prouvant le contraire . Autant de faits qui, en plus de ce que depuis la conférence du 10, aucune solution ne soit trouvée à leur préoccupation, les fondateurs des établissements privés laïcs ont décidé de la fermeture de leurs écoles si rien n'est fait à la date du 13 avril.

JEAN PRISCA