vendredi 9 avril 2021 par AIP

Abidjan - La Commission de la CEDEAO, en collaboration avec le PNUD, a lancé le 7 avril 2021, un programme de formation visant à renforcer les capacités du secteur privé de la région, en général et, plus spécifiquement, les capacités des femmes, à tirer profit de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf), rapporte un communiqué de presse de la CEDEAO publié mardi 6 avril 2021.

Eu égard au rôle important du secteur privé dans ce marché nouvellement établi et le potentiel de la région, dont la taille consolidée du marché peut y attirer des investissements, la Commission de la CEDEAO a prévu de mettre en ?uvre une série de programmes de sensibilisation et de renforcement des capacités pour les producteurs, les commerçants et les fournisseurs de services afin de maximiser les opportunités d'affaires dans le cadre de la ZLECAf.

Dans le cadre de cette initiative, une "formation des formateurs" est organisée du 7 au 9 avril 2021 à Freetown en Sierra Leone, afin d'assurer une plus grande diffusion des modules de formation sur la ZLECAf pour le secteur privé, dont ils auront bénéficié. Ces modules de formation dispensés pendant trois jours viseront à fournir des connaissances théoriques et pratiques sur la ZLECAf et à améliorer les compétences pédagogiques afin d'aider le secteur privé à comprendre les termes, à mesurer les avantages potentiels et à tirer parti des dispositions de la ZLECAf.

Au cours de cette formation, l'accent est mis sur les chaînes de valeur prioritaires, la stratégie régionale, l'approche et les priorités de la CEDEAO. De même, les questions liées à l'identification des tarifs applicables, des réglementations et des institutions, à l'accomplissement des formalités commerciales, au respect des normes et aux exigences de certification seront enseignées.

Les échanges commerciaux selon les conditions préférentielles de la ZLECAf ont débuté le 1er janvier 2021. La ZLECAf créera un marché africain unique pour les biens et les services, couvrant 1,2 milliard de personnes et un produit intérieur brut combiné de trois milliards de US Dollars, grâce à l'élimination progressive des droits de douane, à la suppression des barrières non tarifaires, à la coopération en matière d'accords douaniers et de domaines connexes, à la libéralisation du commerce des services et au développement de disciplines africaines sur les droits de propriété intellectuelle, l'investissement, la concurrence et le commerce électronique.

cmas