vendredi 9 avril 2021 par AIP

Abidjan-Le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, s'est engagé à poursuivre les grandes réformes entamées dans le secteur rizicole, lors d'une cérémonie de passation de charge, vendredi 09 avril 2021, entre lui et son prédécesseur, Gaoussou Touré, anciennement ministre de la Riziculture.

En mars 2020, le gouvernement ivoirien a adopté une Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2020-2030. Cette stratégie vise entre autres comme objectifs, d'assurer l'autosuffisance en riz de bonne qualité avant 2025 et faire de la Côte d'Ivoire l'un des plus grands exportateurs de riz à l'horizon 2030.

Pour M. Adjoumani, cette approche ambitionne également de faire du riziculteur, un opérateur économique à part entière, un professionnel, un gestionnaire d'une affaire rentable et durable.

En outre, elle constitue, a ajouté le ministre, l'un des meilleurs moyens de création d'emplois et de richesses dans toutes les régions de la Côte d'Ivoire, en transformant des zones pauvres en pôles de richesses, par l'exploitation rationnelle des immenses potentialités rizicoles existantes.

Pour réussir cette feuille de route, il a rassuré que tous les contrats signés avec les opérateurs privés seront sauvegardés appelant le personnel à se mobiliser pour les défis à venir.

Quant à l'ensemble de vos collaborateurs, tout en les félicitant pour leur contribution à vos côtés, je voudrais pouvoir compter sur la disponibilité, l'abnégation et la loyauté de chacun dans son domaine de compétence, afin que nous puissions poursuivre et réussir cette exaltante mission , a conseillé le ministre d'Etat.

Gaoussou Touré a signé plusieurs accords de coopérations avec des opérateurs privés pour la mise en ?uvre de la feuille de route de la SNDR 2020-2030.

Il s'agit entre autres d'une convention de coopération avec la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) pour le financement de l'irrigation et de l'aménagement des parcelles, d'un protocole d'accord avec Callivoire, en vue de faciliter le crédit agricole aux riziculteurs ivoiriens et contribuer in fine à l'autosuffisance en riz de la Côte d'Ivoire avant 2025, d'une convention de collaboration avec l'entreprise suisse spécialisée dans la chimie et l'agroalimentaire Syngenta.

La Côte d'Ivoire continue d'importer entre un million et 1,5 million de tonnes par an pour couvrir les besoins des populations en riz. Ces importations occasionnent des sorties de devises de 300 à 350 milliards de francs CFA, alors que le pays dispose de tous les atouts pour s'auto-suffire.

bsp/fmo