mardi 27 avril 2021 par Fraternité Matin

Six mois après la présidentielle, le directeur exécutif du Rhdp revient sur les éléments qui ont contribué à la victoire de son parti, se prononce sur les législatives, la libération de Gbagbo, la réconciliation nationale et révèle les perspectives du groupe parlementaire Rhdp pour la nouvelle législature.

Le Rhdp, avec à sa tête le Président Alassane Ouattara, a remporté l'élection présidentielle du 31 octobre 2020. Six mois après ce scrutin, quelles sont, selon vous, les recettes de cette victoire ?

Notre force réside d'abord dans la qualité de notre candidat, le Président Alassane Ouattara. Le Rhdp puise surtout sa force dans le bilan du Président de la République. Depuis dix ans, le Président Ouattara est à la tâche. En une décennie, il a changé la Côte d'Ivoire positivement.

Certes, on peut être Rhdp ou ne pas l'être, mais objectivement, la raison veut que chaque Ivoirien reconnaisse les avancées enregistrées par la Côte d'Ivoire dans le domaine des infrastructures, de la santé, de l'emploi, etc. Notre pays est redevenu attractif pour les investisseurs. Il a retrouvé toute sa place dans le concert des Nations. Grâce à l'action du Chef de l'État, le PIB a plus que doublé en l'espace de dix ans, passant de 21,5 milliards d'euros en 2010 à 49,7 milliards d'euros en 2020. En 2011, lorsque le Président Ouattara prenait en main le pays, le budget de l'État ivoirien était de l'ordre de 4 000 milliards FCFA. Aujourd'hui, il se situe à 8 061 milliards FCFA.

Ces chiffres traduisent toutes les performances économiques réalisées sur une décennie. Depuis dix ans, nous étions dans la dynamique d'une croissance moyenne de 7 ou 8 % par an quand la crise sanitaire mondiale de la Covid-19 est venue freiner cet élan. Le Rhdp, en tant que parti, a joué son rôle. Celui d'être un socle sur lequel le Président de la République pouvait s'appuyer. ... suite de l'article sur Fraternité Matin