lundi 3 mai 2021 par Treichville Notre Cité

Les commerçants de viande braisée communément appelée choucouya et les vendeurs d'attiéké garba ont pour habitude d'exercer leur activité sur les trottoirs. Ce qui naturellement dégrade le goudron et crée un environnement insalubre dans toute la périphérie de la zone. Comme conséquence, le sol est très poreux. A ces endroits, les pavés réalisés par la mairie dans le cadre du projet d'embellissement des voies et trottoirs dans la Commune se décollent. Pis, ils sont difficiles à fixer du fait de la porosité du sol. A ce niveau, la mairie est sans pitié pour tous ceux qui se rendent coupables de la dégradation des voiries de la Commune. Elle a, lors de l'opération de déguerpissement initiée en juillet 2020, libéré les trottoirs occupés illégalement et de façon anarchique.
Il est reproché aux vendeurs d'attiéké appelé garba d'exercer leur activité dans des conditions hygiéniques non appropriées.
Sommés par les Services Techniques et de l'hygiène de la Mairie de rendre leur environnement propre, des commerçants se sont engagés à moderniser leurs espaces et leurs matériels

Vers la modernisation de ces lieux
A la gare de Bassam, nous avons découvert un coin de vente de Garba situé non loin d'Ivosep. Ce lieu offre des commodités d'hygiène qui attirent les clients qui n'hésitent pas à y entrer pour se restaurer. La modernisation des espaces de vente d'attiéké et Choucouya se multiplie à travers la Commune. A l'avenue 12 non loin du marché wobé, le vendeur de viande qui autrefois posait son feu directement au sol, a monté un four moderne. Même décor à l'avenue 1 non loin de la bourse du travail où ISSA a lui aussi remplacé son four traditionnel. La chaine de modernisation s'allonge pour le bonheur des Treichvillois et des autorités municipales.

DIOMANDE Loua