lundi 17 mai 2021 par AIP

En prélude au sommet international sur le financement des économies africaines fragilisées par la pandémie de la COVID-19, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a échangé dimanche 16 mai 2021, à Paris, avec les responsables du Fonds monétaire international (FMI) et de la banque mondiale qui, l'un et autre, ont réitéré leur disposition à continuer de soutenir l'économie ivoirienne avec des apports supplémentaires.

La Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, s'est réjouie de la bonne coopération de son institution avec le gouvernement ivoirien, dans le cadre des différents programmes de financement de l'économie ivoirienne. Elle a indiqué que son institution est prête à mettre à la disposition de l'économie ivoirienne une allocation spéciale d'un montant d'un milliard de dollars US, sous la forme de droits de tirages spéciaux.

Le Directeur général des opérations de la banque mondiale, Axel van Trotsenburg, a également réitéré "l'engagement total" de son organisation à continuer de soutenir la Côte d'Ivoire.

"La Banque mondiale a exprimé sa solidarité avec la Côte d?Ivoire pendant le temps extrêmement difficile lié à la pandémie de la COVID. Nous avons déjà appuyé financièrement (la Côte d'Ivoire) pour l'achat de vaccins Nous sommes prêts à faire plus s'il y a un besoin additionnel", a souligné Axel Van Trotsenburg.

Le président ivoirien a salué ces bonnes relations avec ces institutions financières et promis davantage de retombées pour les populations. "Les choses se passent bien et nous sommes engagés à continuer ensemble et à donner encore plus de résultats aux populations qui vivent en Côte d'Ivoire", a déclaré Alassane Ouattara.

Le sommet sur le financement des économies africaines se tiendra mardi 18 mai 2021 à Paris, avec plusieurs chefs d'Etat et des responsables d'institutions financières internationales.

Ce sommet a pour objectifs, d'une part, de mettre en place un soutien financier important aux pays africains, à travers des droits de tirage spéciaux du FMI et, d'autre part, de poser les bases d'un nouveau cycle de croissance pour les économies africaines qui vivent une récession depuis 2020.

(AIP)

jmk/fmo