mardi 1 juin 2021 par AIP

Le directeur de cabinet du ministre de l'Environnement et du Développement durable (MINEDD), François Kouablan, a évoqué mardi 1er juin 2021 à Bingerville, à l'ouverture d'un atelier de validation du Rapport sur l'état de l'environnement de la Côte d'Ivoire, la nécessité pour le pays de disposer d'un outil d'aide à la décision englobant tous les aspects de la société.

Pour amorcer un développement qui respecte les fondements du développement du durable, il nous faut une vue large et globale qui intègre les interactions sectorielles mais aussi et surtout qui décloisonne les secteurs d'activité en prenant en compte leur spécificité et leurs exigences , a déclaré M. Kouablan.

Le représentant du ministre Jean-Luc Assi, a expliqué que son département, dans une dynamique de recherche de la perfection, copte sur l'implication des experts présents à cet atelier, à l'effet de parfaire l'élaboration de ce projet de rapport. (), je considère qu'en ce sens, les conclusions de cette rencontre sont appelées à jouer un rôle primordial pour l'avenir de la protection de l'environnement de notre pays , a-t-il indiqué.

Le directeur de cabinet du MINEDD a formulé les v?ux pour que les travaux qui résulteront de cet atelier, apportent une contribution significative à la protection de l'environnement et à la promotion du développement durable en Côte d'Ivoire.

Le représentant de la commission de la CEDEAO, Koffi Yao Bernard a rappelé que dans le but de promouvoir une meilleure compréhension de l'interdépendance des différentes composantes de l'environnement, son organisation a entamé le processus d'élaboration du rapport sous régional sur l'état de l'environnement.

Il a expliqué que ce rapport fournira des preuves des changements environnementaux qui se produisent sur terre, l'eau, la biodiversité et l'atmosphère dans les différentes parties de la sous-région. Je vous exhorte à vous assurer que les données et informations permettront vraiment d'apprécier l'état de l'environnement de la Côte d'Ivoire , a exprimé M. Koffi.

Les efforts déployés par les Etats membres de la CEDEAO pour atténuer la dégradation des ressources naturelles et préserver les écosystèmes sont limités en raison de l'insuffisance de données actualisées et précises sur l'ampleur du problème, les secteurs concernés et les zones impactées, signale-t-on

(AIP)

gak/tm