mardi 8 juin 2021 par L'intelligent d'Abidjan

Au cours d'une conférence de presse, le samedi 5 juin 2021 à la Riviéra à Cocody , le secrétaire général du Mouvement des jeunes unis pour le développement du Gontougo (MJUDG), Samuel Pété, par ailleurs porte-parole d'associations de la jeunesse de la région du Gontougo a dénoncé leur exclusion de la liste des organisations de jeunesse devant élire le président du Conseil national de la jeunesse de Côte d'Ivoire (CNJ-CI). Joint à son tour , le directeur de la vie associative au ministère de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique Constant Koffi a réagi sur ce fait.

Selon Samuel Pété, certaines associations de la région du Gontougo (Nord-est de la Côte d'Ivoire) ont été exclues du processus de désignation du nouveau président national des jeunes de Côte d'Ivoire, lancé par le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l'Insertion professionnelle et du Service civique. Samuel Pété et les jeunes du Gontougo ont fait un constat, depuis la publication de la liste des associations retenues pour l'élection du président du CNJ-CI : "Le fait le plus choquant est de voir les multiples associations d'objectifs différents présidées par le sieur Oulaï Michel, notamment les jeunesses rurales des sous-préfectures d'Appimandoum, Bondo, Gouméré, Laoudi-Ba, Pinda-Bokoro, Sapli-Sépingo, Sorobango, Tabagne, Tagadi et Yézimala.

En un mot, le candidat Oulaï Michel est responsable des douze associations de jeunesse que comptent les douze sous-préfectures de Bondoukou. Mais qui est Oulaï Michel pour être le représentant des associations rurales dans des localités qu'il ne connaît même pas ? Aucun jeune des régions du Gontougo ou du Bounkani ne connaît Oulaï Michel. La jeunesse du Gontougo demande aux cadres de la région de faire tout ce qui est en leur pouvoir afin d'aider les associations exclues à être intégrées sur la liste des électeurs du président du Conseil national de la jeunesse : "Il est impérieux de créer les conditions d'insertion des associations qui remplissent les critères exigés et extirper celles qui ont été créées juste à l'annonce du processus électoral".


Les précisions du directeur de la vie associative ... suite de l'article sur L'intelligent d'Abidjan