vendredi 18 juin 2021 par AIP

Divo ? L'ONG Solidaridad et ses partenaires, ont organisé, mercredi 16 juin 2021, dans le village de Gly, dans la sous-préfecture de Dairo-Didzo, département de Guitry, une célébration combinée de deux journées dédiées à l'enfant, notamment la journée mondiale contre le travail des enfants et la journée de l'enfant africain, en mettant l'accent sur la lutte contre le travail des enfants dans la cacao-culture.

Cette célébration a eu lieu en présence du sous-préfet de Dairo-Didizo, N'Dri T. Alexis, de la Directrice régionale du ministère de la Femme, de la famille et de l'Enfant, Sekongo Mariama, de représentants de l'Education nationale et de l'Alphabétisation et des populations des villages et campements de la zone.

Cette double célébration a permis de sensibiliser les planteurs de cacao et l'ensemble des populations des villages cibles sur une meilleure connaissance des droits des enfants et sur le travail des enfants en milieu agricole. Elle s'inscrit dans le cadre du projet Système de suivi de remédiation du travail des enfants , financé par les partenaires chocolatiers de Solidaridad, à savoir Mondelèz international et Barry-Callebaut.

Selon le représentant de Solidaridad, N'Guessan Serges Apollinaire, il s'agit à travers ce projet d'accroître la protection de l'enfant en situation de travail dangereux dans les communautés productrices de cacao . A cet effet, depuis le démarrage du projet en 2020, 20 Comités de protection de l'enfant (CPE) ont été installés dans les villages et campements de la zone, afin de sensibiliser régulièrement les planteurs sur ces objectifs. Ce qui produit des effets positifs, a-t-on souligné.

Les enfants de l'école primaire de Gly ont, à travers des poèmes, sketchs, et danses, exprimé leur volonté de voir leurs droits être respectés par les adultes. La journée mondiale contre le travail des enfants a lieu chaque année le 12 juin, et la Journée de l'enfant africain est célébrée chaque 16 juin.

Le sous-préfet, N'Dri Alexis, et la Directrice régionale, Sekongo Mariama, ont insisté auprès des planteurs, afin que les travaux dangereux soient épargnés aux enfants, en précisant que le travail socialisant n'est pas mis en cause.

En Côte d'Ivoire, l'enquête nationale sur la situation de l'emploi et le travail des enfants de 2013 révèle qu'environ 1,4 million d'enfants sont concernés par le travail des enfants dans tous les secteurs d'activités économiques et, parmi ceux-ci, 49,1% travaillent dans l'agriculture.

jmk/fmo