mardi 13 juillet 2021 par RFI

En Côte d'Ivoire, la réconciliation nationale ne semble pas encore à l'ordre du jour. Ce lundi 12 juillet après-midi, le secrétaire exécutif du RDHP, Adama Bictogo a vivement réagi à l'intervention de Laurent Gbagbo, samedi 10 juillet, à Daoukro. L'ancien président ivoirien avait déclaré qu'il se tenait, au moment de l'élection présidentielle, aux côtés de ceux qui luttent contre le troisième mandat du chef de l'État, jugé contraire à la Constitution ivoirienne.

Avec notre correspondant à Abidjan, François Hume-Ferkatadji

Samedi 10 juillet, Laurent Gbagbo avait aussi exhorté les chefs d'État africains à respecter les textes , sans toutefois prononcer le nom d'Alassane Ouattara. Le lendemain, dans une longue intervention à la presse, Adama Bictogo, le numéro deux du parti présidentiel, a sommé Laurent Gbagbo de respecter Alassane Ouattara et la fonction présidentielle, dénonçant ainsi la relance du débat sur la légitimité du président ivoirien à la tête de l'État.

Ainsi, très remonté contre les propos tenus ce week-end par Laurent Gbagbo à Daoukro, Adama Bictogo a tenu à rappeler l'argument juridique avancé par la Cour constitutionnelle pour justifier le troisième mandat d'Alassane Ouattara.

La Constitution a été votée en novembre 2016. Constitution portée par Monsieur Bédié lui-même, par le mouvement politique d'alors, votée à une large majorité. Nous sommes donc passés à une autre République, à une nouvelle République ... suite de l'article sur RFI