mardi 27 juillet 2021 par Le Nouveau Réveil

Les résultats de cette année démontrent la déconfiture, léeffritement déune école longtemps couverte par des méthodes déun autre àge laissant croire quéon avait un systême de qualité et crédible. A mesure quéon avancera, et cela à  tous les niveaux, dans la rigueur pour voir le mérite véritable des élêves, léon ne sera pas étonné de constater des résultats de plus en plus bas.

Et ce sur au moins 3 à  4 ans. Contraire à  ceux trop pompeux servis des années antérieures. Le mal est bien profond. Quand certains enseignants néont pas le niveau, que dira-t-on de léélêve ? Espérons tous de la méthode Mariatou qui est, en ce moment à  léouvrage, et dont les premiers signaux sont là  devant nous. Déabord au concours de recrutement au Cafop o๠sur plus de 55.000 candidats, 52.000 néavaient pas le niveau requis, obligeant le ministêre à  organiser une seconde session. Les tàtonnements constatés au début des examens à  grand tirage, révélaient quéun systême était en train de tomber pour laisser la place à  un autre.

Le niveau des élêves longtemps décrié néavait pas inquiété. En dépit des critiques, on a fermé les yeux sur cette situation qui a déailleurs trop duré. Aujourd'hui, les élêves seront obligés de se mettre véritablement au travail pour espérer passer en classe supérieure ou réussir à  leur examen. La lutte contre la fraude, le renforcement des capacités des enseignants, la révision et léadaptation des programmes aux réalités nationales, la récompense du mérite doivent être les maîtres mots de léécole ivoirienne nouvelle version. En attendant les conclusions des Etats généraux, dans 6 mois et leur mise en Åuvre, il faut continuer de jouer la carte de la rigueur pour espérer tirer le meilleur déun systême déjà  malade. On ne peut investir autant dans un systême et avoir des élêves déun niveau mauvais.

JEAN PRISCA

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