dimanche 1 août 2021 par Abidjan.net

Pour une révolution agricole et alimentaire en Afrique: le rêve est encore permis , céest autour de ce thême que léancien représentant régional déAfricaRice (ex-Adrao), par ailleurs, directeur général de la société Many, Dr Amadou Moustapha Bêye, a prononcé une conférence publique le vendredi 23 juillet à  Abidjan.

 Organisée par la Commission de léagriculture de la chambre de commerce américaine, la conférence a été le lieu pour Dr Amadou Moustapha Beye de partager son expérience sur divers sujets liés à  l'agriculture et à  l'alimentation.

Le conférencier a déentrée peint un tableau peu reluisant du secteur agricole africain. Selon lui, les modêles économiques utilisés, jusquéà  notre êre en Afrique, néont jamais été suffisamment pris en compte tant dans ces particularités endogênes quéexogênes. Précisant que les conditions qui ont favorisé la révolution agricole sur les autres continents néont jamais été réunies en Afrique.

Pour lui, léultime voie demeure la recapitalisation de léagriculture familiale, pour son industrialisation et son arrimage au marché afin de changer complêtement le développement économique et social des pays africains.

évoquant le cas spécifique de la Côte déIvoire, le conférencier a indiqué quéavec léappui de léétat, des partenaires au développement et du secteur privé, le pays peut parvenir à  léautosuffisance en riz déici le quinquennat prochain. Pour y arriver, il a proposé la mise en place déun Fonds de développement agricole qui séinspire du Plan Marshall sous forme de Fonds de garantie à  hauteur de 30 milliards de Francs CFA.

Dr Beye est revenu sur le montant de 235 milliards FCFA alloué chaque année aux importations déun million de tonnes de riz blanchi.  Cet argent, qui part à  léextérieur, aux pays asiatiques, notamment à  léInde qui est léun des principaux pays fournisseurs de riz, peut servir à  créer localement des richesses et des emplois pour les jeunes et les femmes. Il y a des choses à  faire ici et il est bien possible déinverser la tendance , explique-t-il.

Bien avant, le PDG de la société Many, basée à  Dabakala et Marabadjassa, Tiahmo Rauf, a fait part de sa vision sur la recapitalisation des producteurs. Ainsi, pour matérialiser sa pensée, il a indiqué que, bientât leur société va monter des centres de machinisme agricole pour permettre de régler définitivement les problêmes de mécanisation de léagriculture, et donc de réduire les difficultés que rencontrent les producteurs.  Nous allons démarrer dans un premier temps avec quatre centres basés dans les localités de Dimbokro, Daloa, Dabakala et Marabadiassa. Mais, à  terme, notre ambition est de créer huit centres. Notons que chaque centre devra couvrir quelque 25 000 hectares , a-t-il révélé.

Le PDG de la société tient à  relever ce challenge. En effet, déjà , à  Dabakala o๠la société a démarré la mécanisation des travaux agricoles, il est fier du résultat.  Dans deux semaines, nous allons terminer les récoltes et procéder au paiement des producteurs qui ont bénéficié de nos appuis financiers et de ceux des projets CORIS / GIZ / AfricaRice et PUR_2020 du FIDA / PADFA. Nous allons créer des millionnaires , séest-il réjoui.

Cyprien K.

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